En 2000, Florence avait 33 ans et n’a pas connu de « bug ».
A cette date son parcours artistique est chaotique, il passe par différents ateliers créatifs, par des cours dans les « beaux-arts » ou encore à travers deux collectifs d’artistes … .
En 2010, l’artiste décide de rester seule devant ses papiers, ses couleurs et « sa machine à graver » qui se résume en une plaque caoutchouc.
Sa technique s’inspire de l’impression offset : cette plaque souple peut s’identifier au blanchet dans le procédé d’impression offset. En effet le blanchet est réalisé avec un matériau caoutchouteux et s’interpose entre le cylindre porte-plaque et le papier. Il reçoit l’encre de la plaque et la transfère sur le papier.
Florence, elle, supprime une étape pour ne mettre en contact que le papier avec le caoutchouc.
Elle presse – à plat – le papier contre le caoutchouc qu’elle a au préalable habillé de peinture à certains endroits. Pour arriver à un résultat qu’elle apprécie, il lui faut exécuter plusieurs passages.
Cette technique ne permet que l’édition d’un exemplaire unique d’où le nom « monoprint ».
Elle aime dans cette technique le côté aléatoire et les accidents de l’impression. Dès lors, en fonction du premier « pressage », elle doit réagir avec d’autres éléments pour réparer ces accidents ou les rendre plus intéressant graphiquement lors des passages suivants.
Infos pratiques :
- Gravure Monoprint
- Contact : florencemircourt@gmail.com
