Originaire de Charleroi (1962), Didier Goessens vit aujourd’hui en France, à quelques kilomètres de Florenville.
Plongé dans des métiers créatifs
Issu d’une famille qui le plonge très tôt dans le bain bouillonnant des académies où ses parents enseignent le dessin, il parcourt ces lieux privilégiés, s’exerçant précocement à la gravure, au croquis, à la sculpture, à la photo…
Après une formation en psychopédagogie, ses études à l’Institut Saint-Luc (Liège) le conduisent à pratiquer un métier hors du commun, celui d’illustrateur de mode (MarieClaire, Flair, Feeling, nombreuses collaborations avec Olivier STRELLI, Gérald Wathelet, Musée du Cinquantenaire, expo universelle Séville 92, …). Également publiciste, graphiste, créateur de décors, et professeur de dessin de mode (La Cambre-Bruxelles, IFPME-Liège).
Il se consacre principalement à son travail de plasticien, accordant la part belle à des séries comme la suite des taureaux et des centaures, un ensemble de compositions à caractère floral ou des variations sur le thème du couple.
A l’école des maîtres, Didier Goessens apprend la rigueur, se consacre notamment à des recherches graphiques qui ne sont pas sans évoquer la calligraphie orientale ou l’art pariétal. Un parcours atypique de créateur, dominé par une pratique constante du dessin, qu’il fera progressivement évoluer vers l’abstraction lyrique.
Sublimer les corps, éterniser les courbes
Dans l’élan de la couleur, ponctuée d’accents, des séries au phrasé nerveux emportent le regard, justesse du ton, forces en équilibre. Didier Goessens utilise principalement des encres, et des acryliques diluées, jouant d’effets de glacis, sur panneaux, papiers de calligraphie marouflés, ou sur toiles… Plumes d’oies, brosses et pinceaux chinois, entre Orient et Occident, peinture rupestre et abstraction lyrique, murmure et capharnaüm, amours et succubes… un souffle passe.
L’émotion qu’il procure, reste, simplement. Comme s’il était pourtant possible de réconcilier l’intemporalité de l’art comme recherche du beau et du vrai, conceptualisme et contemporanéité.
Et puis, l’huile
En 2018, après s’y être longtemps refusé, il franchit le pas, et découvre enfin cette technique. Sans en apprendre vraiment l’utilisation, mais riche de toutes ses expériences, de nombreuses années, il y plonge avec délectation.
Sur toile, sur panneaux, papier ou carton, au spalter, mais surtout aux couteaux, ou « à la carte » … et ce sont autant de petits nus, de taureaux, d’oliviers, de couples amoureux, de danseuses de flamenco, … ou de paysages abstraits non prémédités, qui viennent vibrer à la lumière.
Depuis les années 80, il expose régulièrement en France, en Belgique, comme à l’international (Allemagne, Espagne, Montréal, New-York, …), collabore avec les galeries « Carré d’artistes », mais également avec KazOart sur internet.
Sa galerie/atelier à Mogues, sur rendez-vous, est ouverte en permanence.
Infos pratiques :
- Peinture huile
- Contact : djemode@aol.com